Généralités
N 38° 59’ 00" - E 20° 52’ 00"
Une vaste mer intérieure, longue de 25M d’W en E et large de 10M. L’eau y est peu claire mais chaude (facilement 27° à 29° en été). Le golfe est idéal pour les voiliers : du vent et une mer qui ne léve pas trop. La pluie est toutefois plus forte qu’ailleurs, et les orages violents et subits.
Par temps établi, la brise souffle du début de l’après-midi du nord-ouest au nord selon la forme de la côte, le soir et au début de la nuit, elle souffle du sud et s’il a fait chaud, cette brise de nuit peut être assez vigoureuse, donc il vaut mieux mouiller le soir dans la partie sud du golfe.
Faune particuliére: pélicans, toutes sortes d’oiseaux, tortues, hippocampes et peu de poissons. On voit très fréquemment des bancs de dauphins qui se nourrissent autour des fermes aquacoles ainsi que des grosses tortues mais elles sont très discrètes. A terre on trouve de sangliers, des vipères énormes, quelques aigles et des tortues terrestres.
Deux éruptions en 1847 et 1885 ont détruit toute vie sous-marine avec les dégagement de soufre qui ont flotté à la surface (un incident similaire mais de moindre ampleur a eu lieu dans le golfe de Patras en 1996).
Mouillages
Le début du golfe est un peu décevant, il n’y a pratiquement que des fermes marines, mais passé la pointe de Panayia, on découvre un paysage intéressant. Surtout il ne faut pas frôler cette pointe, on y a remarqué une roche plate juste sous la surface qu’on remarque surtout parce que les mouettes donnent l’impression de marcher sur l’eau.
Un peu avant le fond on découvre dans l’ouest une baie allongée où il fait bon mouiller par environ 11 à 13 m de fond. L’abri y est bon.
Plus loin on voit le village de Vonitsa avec son petit port.
Plus loin dans l’Est, une ancienne île transformée en presqu’île par un pont abrite une forêt agréable et une chapelle avec des bancs autour pour s’y reposer.
Dans l’Est de cette île on trouve un bon mouillage calme sauf par vent de nord. Le fond est de posidonies il faut s’assurer que l’ancre est bien crochée.
Dans le nord, à 3,78 milles nautiques de ce mouillage, on trouve des petites îles basses. Il y a du sable, on peut s’y baigner mais il y a un peu de courant. En cherchant bien on trouve des moules. Il ne faut pas y rester le soir car il y a des vagues.
Il n’est pas prudent du tout d’aller vers les autres îles, pas de fond ! Mais en passant par l’Est on peu rejoindre une longue langue de sable pour la baignade dans l’Est du village de Karakonisa. Le mouillage est remuant le soir et est le rendez-vous des pêcheurs de gambas du coin. On peut négocier l’achat de gambas avec les pêcheurs, sinon on n’en trouve pas sur les marchés. Un petit bateau de pêche très coloré avec un héron desssiné est piloté par un Français, Pascal, un ancien soixante huitard. Il pêche des calamars et des gambas, il produit aussi du miel.
Il reste encore un bon coin à visiter Ormos Paliomliou. Belle plage de sable et personne, le mouillage nous a paru solide. Je crains cependant l’arrivée d’une boîte disco car il y avait une drôle de construcrion en cours il y a deux ans.
On peut aussi visiter mais sans t’arrêter le fond de ormos Loutrakiou qui ressemble à un petit lac de montagne.
Plus loin, Amfilokhias paraît très exposé au vent de l’après-midi. Dans le NE, Melidhion nous est apparu sans aucun intérêt.
Le seul truc pouvant encore être intéressant est Nicopolis, une ancienne cité romaine remparée très grande. Il faut mouiller le bateau en 39°00.22 N 020°45.53 E puis aller à terre en annexe puis marcher 5 ou 6 km vers le nord en suivant une petite route puis une plus grande.
Le dernier combat
Octave presse le Sénat romain de déclarer la guerre à Cléopâtre VII. Il ne dit rien d’Antoine, qui est encore influent à Rome, mais il se porte avec sa flotte au-devant de son rival.
Antoine et Cléopâtre cinglent avec leur flotte du côté de la Grèce occidentale. Ils disposent d’environ 300 navires romains et 200 égyptiens.
Octave a, quant à lui, 400 navires (et 37.000 hommes de combat). Il est aussi assisté par un ami d’enfance qui est un amiral de génie, Agrippa.
Après plusieurs mois de course-poursuite, Antoine et Cléopâtre se trouvent piégés dans le golfe d’Amvracique, au sud de l’île de Corfou. La chaleur, la malaria et la soif les poussent à forcer le blocus d’Octave et à engager le combat.
Après avoir enduré beaucoup de pertes, la flotte de Cléopâtre arrive à se dégager et à gagner la pleine mer. La reine se retire du champ de bataille avec une soixantaine de vaisseaux et... son trésor sans demander son reste.
Antoine, incrédule ou découragé, déserte sa flotte. Il consomme l’échec de son camp et offre une victoire totale à son ennemi.
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Ville méritant le détour: Arta
(informations sur les mouillages: Pylblue)