Généralités
2009 La raison de cette note est d’informer les plaisanciers qui ont l’intention de faire le voyage à travers la mer de Marmara et ont européenne bouteilles de cuisson au gaz, afin de s’assurer qu’ils disposent d’un approvisionnement suffisant de gaz de cuisine. Il est impossible d’avoir des bouteilles non turcs rechargées ou échangées à l’est de l’Egée. Nous n’avions pas de difficulté sur la côte égéenne turque.
Pour les personnes qui s’aventurent à l’est dans la mer de Marmara, nous recommandons en particulier, elles s’arrêtent à Karabiga (fortifications médiévales merveilleux), Port Marmara (avec un voyage en bus à l’île du Nord pour voir les carrières de marbre) et Katirli .
La mer de Marmara est une mer située entre l’Europe orientale et l’Asie mineure et qui relie la mer Noire à la Méditerranée. Elle s’étend sur une superficie de 11 500 km² et une profondeur maximum de 1 261 mètres. Elle est bordée au nord et au sud par la Turquie. Elle est située sur une faille responsable de nombreux et dramatiques séismes.
Elle communique au Nord-Est avec la mer Noire par le Bosphore, et au Sud-Ouest avec la mer Égée par le détroit des Dardanelles. Les Grecs anciens nommaient la mer de Marmara la Propontide car elle leur permettait d’accéder au Pont Euxin, ancien nom de la mer Noire.
Informations sur ouverture et fermeture du canal de Canakkale et du Bosphore.
Turkish Strait Traffic State
Sauvetage en mer
Istanbul
MMSI 002711000
ASN VHF Canal 70
ASN MF 2187•5 kHz, 2182 kHz, 2670 kHz
Tél. 0212 242 9710 Fax 0212 242 3093
Coastguad
En Turquie, composer le 158. A l’étranger, +90 252 412 7722. Langue anglais.
Côtes de la mer de Marmara
En cette saison chaude et humide, quelque peu étouffante, le brouillard se fait rare : 1 à 2 fois par mois en juin, moins ensuite, il disparaît même à l’Est.
Près de la mer de Marmara, le meltem se lève fréquemment en cours de matinée, pour se calmer au coucher du soleil. Les averses se multiplient et le soleil se fait parfois prier. Le trimestre d’été est le moins arrosé de l’année avec seulement 40 à 65 mm. Août y est un mois particulièrement sec, on relève par exemple 2 à 17 mm seulement de Canakkale à Istanbul. Quant aux orages, ils se développent 2 à 6 jours par mois. Ces maximales atteignent 27 à 30°C du Bosphore aux Dardanelles, les records culminant tout de même à 40°C à Trabzon le 9 juin 1990, et 41,3°C à Bursa le 17 juillet 1984. La mer est plus agréable, surtout en août : les températures moyennes y atteignent en effet 23 à 25°C.
_Il faut savoir que cette mer fermée est fortement polluée,étant dans une des zones industriellement active,étant également dans la partie la plus urbanisée(Istanbul 20 millions habitants !).Surtout la côte sud,vu que le vent est quasi toujours du secteur N,il y amène les débris flottants de tous genre.Par temps calme il y a des nappes importantes de conglomérats de pétrole,poubelles,cordages ettc.
Savoir aussi une forte concentration par endroit de méduses en tous genres(de 10cm à 40cm de diamètre).Ou dans certains mouillage des centaines de milliers de planctons de = - 10cm,alors gare aux filtres divers qui équipe votre bateau.
Côte nord.(extrait)
La région côtière qui s’étend de Sarköy à Tekirdag, démarque la rencontre des montagnes du Rhodope et de la mer de Marmara. Se sont les derniers sursauts de cette chaîne de montagnes qui recouvre une grande partie de la Thrace historique, dont les dernières collines, se jettent brutalement dans la mer. Une partie de la côte est donc constituée de falaises qui atteignent 500 mètres par endroits, en face de l’île de Marmara.
Cette côte a été habitée depuis la nuit des temps, mais c’est surtout à partir du VIIIe siècle av. J.C. que le peuple thrace s’y établira de façon permanente. Entre 750 et 500, des colons mégariens, troyens, lesbiens et mycéniens, s’y établiront également, mais aucune ville importante s’y développera, à part aux extrémités (Sarköy et Tekirdag).
En 168 av. J.C., la région devient romaine et elle commence à se christianiser dès le Ier siècle de notre ère. Dès le VIIIe siècle, toute la Thrace doit faire face aux invasions barbares et voit déferler successivement, les Bulgares, les Comans, les Hongrois, les Serbes, les Arabes, les Petchenègues et les Croisés. A chaque fois, les villages sont pratiquement détruits, et la population se réfugie dans les montagnes. L’invasion la plus meurtrière est sans doute celle des Catalans qui s’installèrent dans la région entre 1303 et 1311. La population fut pratiquement exterminée et tous les villages détruits, y compris ceux de la péninsule de Gallipoli. En 1363, la Thrace passe sous domination ottomane et gagne une stabilité politique, pendant près de 500 ans. La religion musulmane a commencé à être pratiquée dans toute la région, mais la large majorité des habitants garda la religion chrétienne de rite byzantin. Grâce au système ottoman des millet (nations), les orthodoxes purent pratiquer librement leur religion et obtinrent un statut en 1453 leur permettant également de conserver la langue grecque, qui doit sa survie à l’Empire ottoman.
Entre 1920 et 1922, la Grèce occupa la région qui fut restituée aux Ottomans, juste avant la proclamation de la République turque. En 1923, les Ottomans orthodoxes durent quitter la Thrace orientale selon le Traité de Lausanne. Tous les villages de la côte se vidèrent complètement et accueillirent les réfugiés musulmans de Thrace occidentale et surtout de Macédoine. Tous les villages ont changé de nom entre 1925 et 1928.
Kapidag Yarimadasi ou Presqu’île de Erdek.
Rattachée aux Etats de Lysimaque, Cyzique jouit d’une certaine liberté et devint par la suite l’alliée de Pergame. Les habitants de l’île de Cyzique ayant aidé Lucullus dans sa lutte contre Mithridate Eupator, Rome lui octroya le titre de ville libre et lui accorda de vastes territoires dans le nord de la Mysie.
Durant la période byzantine, la ville fut ravagée par un puissant tremblement de terre qui renversa la plupart de ses monuments, notamment le fameux temple d’Hadrien. En 673, les Arabes, en marche vers Constantinople, s’emparèrent de la ville et en firent leur base arrière, lors des attaques contre la capitale byzantine. Ils y restèrent 5 ans, puis détruisirent la ville.
La ville devait encore connaître d’autres catastrophes, notamment un séisme en 1063, juste avant l’arrivée des Seldjoukides en 1078. Elle retomba dans le domaine impérial byzantin, mais fut conquise par les Croisés en 1204. La ville ne se remit jamais de l’occupation latine et ses habitants la désertèrent en allant s’établir dans les îles voisines.
La ville de Cyzique possédait deux ports, un de chaque côté de l’isthme. Chytos est actuellement un marécage, tandis que Peramos est toujours un village de pêcheurs, en contre-bas du site antique, s’ouvrant sur le golfe de Bandýrma.
extrait (http://www.istanbulguide.net/insoli...)
Tremblements de terre :
Il y a quelque 7 500 ans, la rupture du barrage naturel formé par la langue de terre qui sépare la Grèce de la Turquie aurait provoqué un déversement brutal des eaux méditerranéennes dans le bassin de la mer Noire. Certains y voient l’explication géologique du Déluge.
Alors que l’ère glacière touchait à sa fin il y a de cela 12000 ans, la mer Noire n’était alors qu’un lac d’eau douce, moins grand d’ailleurs que la mer Noire actuelle. Tandis que les glaciers fondaient durant les millénaires suivants, le niveau global des mers montaient progressivement mais sûrement ; on pensait jusqu’à maintenant que le niveau de la mer Noire était monté de la même manière. Il semblerait qu’en fait ce soit un barrage naturel à l’endroit actuel du Bosphore qui ait retenu les eaux montantes de la mer de Marmara jusqu’au jour où le barrage céda, laissant se déverser dans la mer Noire, alors 150 mètres en contrebas, de un à deux mille mètres cubes d’eau de mer par jour !! La mer aurait donc progressé dans les terres de 1 à 2 kilomètres par jour, et ce, pendant des mois, forçant ainsi les habitants à fuir.
Cette théorie fut présentée pour la première fois en 1993 par les géologues des fonds marins William Ryan et Walter Pitman, suite à leur découverte, au large des côtes nord de la mer Noire, de sédiments et de faunes marines tendant à suggérer l’existence d’un tel déluge. A l’appui de cette théorie, durant l’été 1999, l’explorateur des fonds marins Bob Ballard découvrit une plage sous 150 mètres d’eau à proximité des côtes sud de la mer Noire. Les sédiments contenaient des roches et des coquillages qui indiquaient que l’eau douce du lac avait été submergée par de l’eau de mer. En effet, dans les sédiments se trouvaient à la fois des coquillages d’eau douce vieux de 7800 ans et des coquillages d’eau de mer datant seulement de 7300 ans. Il y avait donc bien eu un lac avant la mer.
Voir aussi Le Déluge et la mer Noire